Que la lumière soit !
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Exposition thématique sur l'histoire de l'éclairage pré-électrique
L'électricité a pris une telle place dans notre vie quotidienne qu'il est difficile d'imaginer la vie sans elle. L'histoire de l'humanité atteste, depuis "que la lumière fut" du caractère essentiel de cette contribution de l'éclairage à la marche en avant du monde moderne. Si son importance devait se mesurer au nombre impressionnant de modifications techniques subies, il représente bien l'un des éléments moteurs de la société des hommes. Cette exposition rend particulièrement bien compte des multiples améliorations apportées aux diverses sources de lumière artificielle. Évocateur de techniques et d'usages disparus, l'étude de l'éclairage ancien permet d'apprécier l'évolution des modes de vies à l'époque où l'activité humaine était encore dépendante de l'alternance du jour et de la nuit, du rythme des saisons. Désormais, le travail nocturne est possible. Chacun peut vaquer à ses occupations. La lumière a vaincu les ténèbres.
Plus de deux cents lampes anciennes retraçant l'histoire de l'éclairage
Quelques vues d'ensemble
-le Colisée à Lens
-Musée des arts populaires de Wattrelos
-Ville de Cholet
Détails de l’exposition
Seuls, quelques modèles ont été répertoriés
Les lampes à huile
Au moyen-age, les lampes à huile sont partout. Remplacées par des chandelles de suif dans les maisons urbaines, elles sont souvent l'unique éclairage des maisons paysannes du XIXème siècle. Les plus ancienne éclairent peu et fument beaucoup. Modernisée par Argand en 1784 puis par Carcel en 1800, les lampes à modérateur se répandent sur l'Europe au XIXème siècle. Près d'une cinquantaine de modèles vous attendent.
Les lampes à pétrole
A partir de 1870, la lampe à pétrole connaît un succès foudroyant. Bon marché, elle est beaucoup plus simple à utiliser que la lampe à modérateur. Le pétrole monte dans la mèche par capillarité supprimant par là même les mécanismes indispensables à l'ascension de l'huile. Les becs à mèche plate puis à mèche cylindrique donnent une flamme brillante. En Faïence de Gien ou de Saint Amand, en bronze, en laiton, en verre coloré, une cinquantaine de modèles authentiques composent la collection.
Les lampes à essence minérale
A la fin du XIXème siècle, les techniciens aboutissent à l'utilisation industrielle de l'essence minérale. Le principe est simple. Placé à l'intérieur du réservoir, un feutre permet le mélange de l'air et de l'essence tout en la rendant inexplosible. Facile à transporter et plus sûres que les lampes à pétrole, les lampes à essence minérale connaissent un grand succès. "Valdor", "Astrasoleil", "Luma", se disputent le marché. De l'allume réverbère à la lampe de notaire en passant par la trotteuse, le rat de cave où l'applique de piano... Plus d'une trentaine de pièces vous sont proposées
Les lampes à acétylène
Elles se composent de deux réservoirs ; Un réservoir supérieur à eau. Un réservoir inférieur à car- bure de calcium. L'eau tombe goutte à goutte sur le carbure provoquant un dégagement d'acétylène qui remonte par le bec d'une cheminée circulaire.
Les lampes à gaz
Obtenu à partir de la distillation de la houille, le gaz d'éclairage entra dans les villes à la fin du XIXème siècle. Son prix élevé dissuade la majeure partie des habitants. Depuis l'arrivée de l'électricité, le gaz n'est plus utilisé pour l'éclairage. Une dizaine de suspensions, de pieds et d'appliques ainsi que de nombreux accessoires (abat-jour, pare-fumées, manchons, adaptateurs...) vous sont proposés.
Mines et chantiers
Une quinzaine de raves, de lampes de mineurs à benzine et accumulateur,...
Lampes à bougie
Lampes de procession, liseuse, lampe de soldat, photophore...
Lampes de transports
Lampes de calèche, lampes de chemin de fer, de voiture ...